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Élections 2019 : on a parlé d'agriculture à Chelsea

Published on 19 September 2019 - By Fédération de l'UPA Outaouais-Laurentides

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  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Transferts de ferme à la relève familiale, équité dans le commerce international, santé mentale des agriculteurs, lourdeur des programmes fédéraux, entraves au commerce interprovincial : ces thèmes ont été au cœur de la soirée Parlons d’agriculture tenue à Chelsea le 17 septembre.

Jonathan Carreiro-Benoit (BQ); Denise Giroux (NPD); Dave Blackburn (PCC); William Amos (PLQ) et Claude Bertrand (PV), tous candidats de l’Outaouais aux élections fédérales, ont participé à l’activité.

Cette soirée a permis aux candidats de présenter leur plateforme électorale en matière d’agriculture aux producteurs présents. Par-dessus tout, elle a été l’occasion pour les représentants des cinq formations politiques de plonger dans le bain de la réalité agricole pendant deux heures d’échanges structurés et riches.

L’urgence d’alléger la bureaucratie des programmes fédéraux de gestion des risques d’entreprise a été soulignée. « Moi, j’ai une maîtrise en économie rurale et je ne m’y retrouve pas » a souligné Sylvain Bertrand, producteur de volailles à Val-des-Monts. M. Bertrand a également décrié la lourdeur du programme des travailleurs étrangers temporaires, qui sont devenus indispensables en agriculture, avec la pénurie de main-d’oeuvre locale.

Les candidats ont été appelés à réagir au fait que les règles fiscales actuelles impliquent qu’un producteur qui veut vendre sa ferme à son enfant doit payer beaucoup plus d’impôt que s’il la vend à un inconnu. « Êtes-vous tous d’accord sur le fait que [cette situation] doit changer? » a demandé Patrick Gray, propriétaire des Serres Gatineau.

Stanley Christensen, producteur de bovins à Lac-Sainte-Marie, a déploré les contraintes en place qui l’empêche de vendre sa viande en Ontario. « Si c’est comestible, salubre et propre à la consommation pour quelqu’un ici, ça devrait l’être autant pour quelqu’un de l’autre bord de la rivière. »

Céline Tremblay, qui produit des légumes biologiques à Blue Sea, a fait part de sa frustration face à l’iniquité qui découle des échanges commerciaux, notamment en matière de protection de l’environnement. « Être en compétition avec mon voisin, j’aime ça. Mais être en compétition avec quelqu’un qui est à l’autre bout du monde, qui ne respecte pas les mêmes normes que moi, je trouve ça difficile, injuste. »

La santé psychologique en agriculture a également attiré l’attention des candidats, alors que le milieu réclame un soutien financier pour que des ressources d’aide soient disponibles en Outaouais. Dans un rapport publié par le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire (comité de la Chambre des communes) en mai 2019, il était recommandé au gouvernement fédéral de soutenir financièrement les activités des organismes reconnus qui viennent en aide aux agriculteurs.

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