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Les producteurs joignent leur voix au front commun contre la mine d’Oka

Published on 23 March 2017 - By l'UPA

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  • Citoyen/Citoyenne
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  • Communiqués

Les producteurs d’Oka et de Saint-Joseph-du-Lac ont réitéré leur opposition historique à l’exploitation d’une mine de niobium à Oka, lors d’une assemblée le 21 mars. Ils uniront leurs voix à celle des citoyens des deux municipalités le 30 mars, à l’église d’Oka, lors d’une mobilisation qui promet d’être sans précédent.

« Pour la première fois, on a l’appui clair de la municipalité d’Oka et une concertation avec celle de Saint-Joseph-du-Lac », souligne Josée Frappier-Raymond, présidente du Syndicat UPA Deux-Montagnes. Alors que le Comité de citoyens d’Oka a réaffirmé publiquement son opposition au projet, la mobilisation des producteurs agricoles vient compléter un front commun uni contre la mine.

Les deux municipalités voisines ont lancé une invitation conjointe écrite à leurs citoyens à se rassembler à l’église d’Oka le 30 mars à 19 h, « afin d’envoyer un message clair, fort et sans la moindre ambiguïté » quant à leur opposition au projet de l’entreprise Eco-Niobium.

Comme elle l’a fait de nombreuses fois depuis la fermeture de la mine St-Lawrence Columbium dans les années 1970, la Fédération UPA Outaouais-Laurentides « soutiendra pleinement ses membres  dans leurs démarches » visant à contrer la menace d’une exploitation minière à Oka, assure sont président, Richard Maheu.

Rappelons que la municipalité d’Oka a rejeté le projet d’Eco-Niobium il y a à peine un an, le 4 avril 2016, devant une opposition marquée des producteurs et des citoyens. Quelque 600 personnes entassées dans l’église d’Oka avaient accueilli l’annonce du maire Pascal Quevillon par un tonnerre d’applaudissements.

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« L’histoire se répète. On avait de bonnes raisons de dire non l’an dernier et c’est encore la même chose cette année », constate Josée Frappier-Raymond, présidente du Syndicat UPA Deux-Montagnes.

Les quelque 75 producteurs réunis le 21 mars ont saisi l’occasion pour réagir aux récentes activités d’Eco-Niobium pour mousser son projet. Ils ont été nombreux à souligner qu’ils n’avaient aucune confiance envers le promoteur qui mène, depuis plusieurs mois, une campagne de porte-à-porte dans leur secteur pour obtenir leur adhésion au projet en leur offrant des bénéfices financiers alléchants.

Ils ont également fait valoir qu’une telle démarche individuelle et insidieuse est complètement à l’opposé d’un processus ouvert et transparent pouvant déboucher sur l’acceptabilité sociale.  Sans compter que les citoyens ne disposent d’aucune expertise indépendante. Seule l’information fournie par les promoteurs circule présentement.

« Ils tentent de monnayer l’appui les producteurs et de les diviser, mais il est clair qu’ils ne réussiront pas, a insisté la présidente du Syndicat UPA Deux-Montagnes.  Eco-Niobium se berce d’illusions en croyant obtenir leur appui à un projet qui est absolument incompatible avec le dynamisme agricole et agrotouristique de la région.  On ne va pas prendre de risques avec notre ressource en eau, sacrifier la réputation de nos produits agricoles et mettre en péril notre gagne-pain et la pérennité de l’agriculture locale pour les générations à venir. Tout ça n’a pas de prix. »