Saint-Eustache, le 25 septembre – Grandement attendu par la communauté agricole de la région, le rapport du BAPE This link will open in a new window, déposé le vendredi 22 septembre, est salué par la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides. En effet, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement recommande de ne pas autoriser le projet, une grande victoire pour la protection des milieux naturels et des terres agricoles de la région.
Rappelons que le syndicat de l’UPA des Basses-Laurentides et la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides ont présentés un mémoire This link will open in a new window conjoint en juin dernier faisant l’étalage des effets néfastes qu’un tel projet pourrait avoir sur la protection des sols, la biodiversité et la santé des milieux naturels environnant. En enfouissant des matières résiduelles dangereuses industrielles dans un milieu humide n’aurait fait qu’augmenter les facteurs de risque sur l’environnement. Le projet de réaménagement aurait mis à risque les producteurs et productrices agricoles, les citoyens et notre avenir au bénéfice d’une entreprise privée.
« C’est une grande victoire pour la protection de l’environnement aujourd’hui. Je me dois de saluer la mobilisation de la communauté laurentienne, les citoyens comme les producteurs agricoles, dans son combat contre ce projet d’un autre siècle », mentionne Audrey Lemaire, présidente du syndicat de l'UPA des Basses-laurentides.
Le rapport fait écho aux préoccupations de la grande majorité des intervenants, dont celles de la Fédération, quant aux impacts néfastes qu’un tel projet peut avoir sur le voisinage et l’environnement. En tant qu’organisation dédiée à l’agriculture durable, nous accueillons favorablement la recommandation et encourageons maintenant le gouvernement du Québec à prendre acte du rapport et de ne pas autoriser le projet.
« La zone agricole cultivable du Québec couvre 2% du territoire. On doit protéger ce qui nous reste pour nous assurer une souveraineté alimentaire. La décision d’aujourd’hui va dans ce sens, en protégeant nos milieux humides et nos nappes phréatiques, essentiels à l’agriculture », rappelle Stéphane Alary, président de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides.