Alain Brassard : cœur et priorités à la bonne place
Les visages de la relève syndicale
Alain Brassard
Implication |
---|
Vice-président des Producteurs de lait du Québec depuis 2020 |
Président du Conseil régional des Producteurs de lait du Centre-du-Québec depuis 2017 |
Ancien membre et président du C. A. du syndicat de gestion |
Ancien administrateur et président de la relève agricole du Centre-du-Québec |
Ancien administrateur pour Prolait Transport |
Ancien administrateur au syndical local de l’UPA |
Alain Brassard est producteur laitier, mais il s’en confesse en riant : il a besoin de voir du monde! Et depuis plusieurs années, pour combler cet impérieux besoin, il s’implique auprès de ses semblables producteurs laitiers. Depuis quatre ans, on le retrouve à la tête du Conseil régional des Producteurs de lait du Centre-du-Québec. Il est de plus vice-président des Producteurs de lait du Québec depuis bientôt un an.
Cette passion certaine pour l’engagement, Alain en a hérité. « Quand j’étais jeune, j’ai souvent vu mes parents ou mon grand-père partir pour des réunions. » S’il a lui-même choisi de s’impliquer, c’est un peu pour combler le vide « social » dans lequel il s’est retrouvé à la sortie de l’école. « Pendant mes études, à l’ITA de Saint-Hyacinthe, j’étais toujours entouré, mais quand je me suis retrouvé sur la ferme, je me suis senti isolé sur un moyen temps! C’est là que je me suis impliqué dans le groupe de relève, un bon moyen de rencontrer d’autres agriculteurs qui partageaient ma réalité et ma passion », explique‑t‑il.
Ses années au sein de ce groupe sans moyen, mais doté d’une grande débrouillardise ont aiguisé son envie de s’investir. « C’est emballant, car on développe un intérêt et on a de la misère à dire non, ensuite. Et si personne ne lève la main, la structure s’affaiblit… », observe le producteur.
En acceptant la présidence du Conseil régional des Producteurs laitiers du Centre-du-Québec, il y a quatre ans, il devait d’abord s’assurer d’une solide équipe à la ferme. « Je suis avec mon frère, Yves, depuis près de 30 ans. À deux, on a quatre enfants qui se sont impliqués à leur tour. On compte aussi sur l’apport de deux précieux travailleurs guatémaltèques. Chacun vit à Plessisville environ six mois par an. J’ai pleinement confiance quand je dois me libérer pour mes engagements. »
Les visages de la relève syndicale
Pour nourrir et faire grandir notre organisation, il est essentiel que des gens s’y impliquent et participent aux décisions. S'ils le font au bénéfice de la collectivité, ils y trouvent aussi leur compte.
Découvrir leur histoire