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Budget 2019-2020 : promesse tenue pour le soutien à l’investissement, mais rien pour le plan vert

Published on 21 March 2019 - By Service de santé et de sécurité du travail

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L’Union des producteurs agricoles (UPA) accueille positivement les mesures budgétaires destinées au secteur agricole dans le budget 2019-2020, mais constate que la création d’un plan vert agricole This link will open in a new window n’est malheureusement pas à l’agenda du gouvernement pour le moment.

« En bonifiant l’aide à l’investissement, le gouvernement du Québec a donné suite à son principal engagement agricole de la campagne électorale. C’est une excellente nouvelle, même si le budget ne fait aucune référence au plan vert agricole This link will open in a new window que nous proposons depuis plusieurs mois. Les consommateurs ont des attentes importantes à cet égard et il faut y donner suite », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Le budget 2019-2020 prévoit en effet une somme de 250 M$ sur cinq ans dans le but d’offrir un levier financier additionnel pour accroître les investissements dans le secteur agricole et agroalimentaire. Cette enveloppe s’ajoute aux sommes déjà annoncées au cours des deux dernières années et permettra notamment de bonifier certains programmes d’investissement de La Financière agricole du Québec (FADQ) et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) visant à augmenter la productivité des entreprises agricoles et agroalimentaires.

L’UPA réclame depuis longtemps des programmes de sécurité du revenu financés à la hauteur des risques, particulièrement au regard des plus petites entreprises et de celles situées en régions périphériques. À ce chapitre, la FADQ a la capacité d’agir si les instances politiques donnent suite à cette nécessité.

Parmi les autres mesures intéressantes pour les agriculteurs québécois, mentionnons notamment :

  • 15 M$ pour limiter l’augmentation de la part des taxes foncières payée par les agriculteurs en 2019 et 2020, dans l’attente d’une solution à plus long terme à cet enjeu;
  • 10 M$ sur cinq ans pour favoriser l’accroissement des achats d’aliments québécois dans les institutions publiques;
  • 10 M$ sur cinq ans pour répondre aux besoins d’inspection des aliments et de bien-être animal;
  • 3,9 M$ sur cinq ans pour appuyer la formation bioalimentaire au Collège Macdonald.

D’autres éléments du budget, comme des investissements additionnels de 400 M$ sur sept ans pour établir un accès à des infrastructures numériques de qualité dans l’ensemble du Québec, seront bien accueillies par les agriculteurs.

Au chapitre de la forêt privée, la mesure prévoyant « qu’un soutien particulier sera apporté au secteur forestier afin de favoriser la plantation d’arbres pour lutter contre les changements climatiques » sera bien reçue par les producteurs forestiers. Ces derniers savent depuis longtemps qu’ils peuvent jouer un rôle dans la séquestration de carbone si les instances politiques reconnaissent et soutiennent leur travail sylvicole.

« L’exercice de redressement des finances publiques a coûté cher aux agriculteurs québécois. Un réinvestissement majeur s’impose et ce budget est un pas dans la bonne direction », a conclu M. Groleau.

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