L’Union tiendra son 100e Congrès général annuel les 3 et 4 décembre prochains à Québec. Sous le thème « Du cœur au ventre depuis 100 ans », cet événement permettra aux quelque 600 participants, délégués, observateurs et décideurs des secteurs agricole et forestier du Québec de faire le point sur la dernière année et d’entrevoir ce que la prochaine nous réserve.
La mobilisation des productrices et producteurs sera très certainement au cœur des échanges. La réponse des gouvernements aux difficultés de milliers d’entreprises agricoles, ces deux dernières années, a en effet pris la forme d’un certain nombre de chantiers et d’initiatives. Cette ouverture n’a toutefois pas comblé l’ensemble des attentes et des besoins. Il faut donc continuer de tendre vers des politiques, des mesures et des budgets qui reconnaissent le professionnalisme des producteurs agricoles et forestiers et qui leur permettent de vivre pleinement de leur métier, de saisir l’ensemble des possibilités sur tous les marchés, d’évoluer dans un environnement d’affaires compétitif et d’assurer l’avenir de la relève.
À cet égard, on peut déjà identifier trois grands rendez-vous à relative brève échéance, c’est-à-dire le renouvellement de la Politique bioalimentaire du Québec l’an prochain, le dépôt imminent d’un projet de loi apportant plusieurs modifications à la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (dans la foulée de la Consultation nationale sur le territoire et les activités agricoles) ainsi que l’élection fédérale (au plus tard en octobre 2025). Les attentes des productrices, des producteurs, de la relève et de leurs organisations respectives sont majeures et devront être explicitement comblées.
Dans ce cadre, il sera très intéressant d’entendre le point de vue du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, Lawrence MacAulay (présence à confirmer), et du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne. Tous les deux ont été et continueront d’être interpellés, au cours de la prochaine année, sur le présent et l’avenir du projet de société que nous souhaitons continuer de bâtir, c’est-à-dire de nourrir durablement nos concitoyens et de contribuer au développement économique et social de nos communautés rurales.
Le deuxième vice-président de la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), Pierre Lampron (en présence du président de la FCA, Keith Curie), l’organisatrice communautaire, femme politique et militante féministe Françoise David, l’animateur, enseignant, communicateur et vulgarisateur Martin Carli ainsi que le journaliste et présentateur Pierre-Olivier Zappa contribueront eux aussi au succès de ce rendez-vous annuel incontournable du secteur agricole et forestier québécois.
Plusieurs de ces interventions, incluant ma propre allocution ainsi que le rapport d’activités 2024 du directeur général de l’Union, Charles-Félix Ross, et de la directrice générale adjointe, Magali Delomier, seront diffusées en direct sur notre page Facebook. L’horaire détaillé est disponible à l’adresse www.congres.upa.qc.caThis link will open in a new window.
Les délégués auront aussi l’occasion d’exprimer leurs ambitions et préoccupations sur une variété d’enjeux économiques, territoriaux, climatiques et environnementaux. Ces résolutions sont au cœur de l’action démocratique de l’Union, font acte de position officielle de l’organisation et font systématiquement l’objet d’un suivi serré auprès des ministères et organismes concernés.
Les congressistes profiteront finalement du Congrès général annuel pour souligner la fin d’une année très largement consacrée au 100e anniversaire de l’organisation. Rappelons que la programmation du centenaire s’est inscrite dans la thématique « Du cœur au ventre depuis 100 ans », qui illustre l’essence même de l’organisation.
Passions et réalisations des productrices et producteurs, engagement et ambitions des gens de la terre, défis et accomplissements d’une communauté fortement ancrée dans le territoire, moments historiques de l’agriculture de chez nous : le centenaire de l’Union était une occasion unique de faire découvrir aux Québécoises et Québécois l’apport inestimable des productrices, des producteurs et de leur organisation au vivre ensemble d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
En cette année de mobilisation et d’hommages à celles et ceux qui nourrissent le Québec depuis des générations, je vous souhaite un excellent Congrès général 2024!