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Laurent Barré (1886-1964) 

1er président général, 1924-1926

Laurent Barré voit le jour à l’Ange-Gardien, en Montérégie, où il cultivera la terre familiale jusqu’en 1943 en plus d’être très impliqué dans diverses organisations (Coopérative des planteurs de tabac de la Vallée de la Yamaska, caisse populaire locale, etc.). Il cofonde l’Union catholique des cultivateurs (UCC) avec l’agronome Joseph-Noé Ponton; il en sera le premier président général de 1924 à 1926. Les priorités de son équipe sont résolument tournées vers la modernisation de l’agriculture; elles visent la rentabilité des opérations de la ferme et de tout ce qui pourrait assurer la difficile transition vers l’économie de marché. Il démissionne de l’UCC en 1926 pour se lancer en politique.

Élu député conservateur dans la circonscription de Rouville en 1931 et en 1935, il se joint à l’Union nationale en 1936, avec qui il sera réélu jusqu’en 1956. Il fut ministre de l’Agriculture d’août 1944 à juillet 1960 sous Duplessis, Sauvé et Barrette. L’Université de Montréal lui décernera un doctorat honoris causa en 1949.

Aldéric Lalonde (1875-1959)

2e président général, 1926-1932

Natif de Rigaud, dans la région de Salaberry–Valleyfield, Aldéric Lalonde est élu vice-président de l’UCC lors du congrès de fondation en 1924. Il deviendra président général en 1926, poste qu’il occupera jusqu’en 1932. Pendant son mandat, les unions régionales, aujourd’hui les fédérations régionales, verront le jour. Il travaillera aussi à l’organisation interne, au lancement du journal officiel de l’UCC et aux cours à domicile, un programme de formation qui sera actif jusqu’en 1952 et qui décernera des diplômes à plus de 35 000 personnes.

Albert Rioux (1899-1983)

3e président général, 1932-1936

Né à Val-Brillant, dans la région du Bas-Saint-Laurent, Albert Rioux acquiert en 1928 la ferme familiale située à Sayabec. Président de l’UCC du diocèse de Rimouski, il deviendra vice-président de l’Union de 1930 à 1932, puis président général de 1932 à 1936. C’est sous son mandat qu’ont eu lieu les premières réflexions sur la mise en marché ordonnée. Les questions de crédit agricole, de l’électrification rurale et de l’enseignement agricole feront aussi l’objet de nombreuses démarches. L’action de l’UCC s’étendra également au secteur de la forêt. Il fut nommé sous-ministre de l’Agriculture sous le gouvernement Duplessis et conseillera les juristes de l’État pour la rédaction du projet de loi favorisant l’électrification rurale par l’entremise des coopératives d’électricité.

Abel Marion (1885-1970)

4e président général, 1936-1954

Né dans le New-Hampshire de parents franco-américains, Abel Marion grandit au Québec dès l’âge de 7 ans. Dès 1905, il s’installe à Saint-Edwidge en Estrie, une localité où il occupera le poste de maire, de fondateur de la Société coopérative agricole en plus de participer à la mise sur pied d’une caisse populaire. Il devient président général de l’UCC en 1936. Son mandat durera 18 ans, le plus long à ce jour pour un président général. Avec lui, les agriculteurs obtiendront l’électrification rurale et le crédit agricole (1936). La structure de l’organisation évoluera beaucoup avec la création de la Mutuelle-vie de l’UCC (1936), de la Société mutuelle d’assurances générales de l’UCC (1944), et du Crédit agricole. En 1946, la constitution de l’Union sera sensiblement modifiée et établie en vertu de la Loi sur les syndicats professionnels. Enfin, c’est sous sa présidence que, dès 1950, l’Union affiliera ses premiers groupes spécialisés. Après son passage à l’UCC, Abel Marion deviendra président du Mouvement Desjardins.

Jean-Baptiste Lemoine (1907-1966)

5e président général, 1954-1962

Natif du Connecticut, Jean-Baptiste Lemoine passe toute sa jeunesse au Québec. En 1927, il s’installe sur une ferme à Saint-Robert dans la région de Saint-Hyacinthe. En 1940, conscient des besoins de ses semblables, il fonde un cabinet d’assurances de dommages, spécialisé pour l’agriculture. Il cumule de nombreuses fonctions au sein de l’UCC de sa région avant d’être nommé au sein de l’UCC en 1944. Il devient président général en 1954, deux ans après que son fils Claude ait pris la relève complète du cabinet d’assurances. Sous sa présidence, les agriculteurs obtiendront la première Loi sur la mise en marché des produits agricoles (1956). Il conduira l’UCC sur la voie du syndicalisme spécialisé et de la mise en marché collective.

Lionel Sorel (1907-1973)

6e président général, 1962-1969

Né à Saint-Michel-de-Napierville, Lionel Sorel se destine à l’enseignement, mais effectue un retour à la terre après seulement deux ans de professorat. D’abord président de la Fédération régionale de Saint-Jean en 1950, il se rendra jusqu’à la présidence générale de l’UCC en 1962. Son mandat sera jalonné de grandes batailles, dont la consolidation d’une association professionnelle forte et dynamique, l’obtention de prix plus justes, notamment par l’organisation de la mise en marché selon la formule des plans conjoints, l’affirmation de la présence du syndicalisme agricole québécois sur le plan canadien et la création du Fonds de défense professionnelle.

Sa présidence sera marquée par plusieurs manifestations d’éclat, la marche des cultivateurs sur le Parlement de Québec en 1964 sur les taxes foncières et les prix, le débat sur la politique laitière en 1966 et la marche sur le Parlement d’Ottawa en 1967 sur la politique laitière. L’Université Laval lui décernera un doctorat honorifique en sciences agricoles et, en 1968, il sera reçu commandeur de l’Ordre du mérite agricole.

Abert Allain (1927-2020)

7e président général, 1969-1973

Né en Bretagne, Albert Allain émigre au Canada en 1950. D’abord travailleur forestier au Manitoba, il s’établira en Abitibi en 1954 en devenant producteur laitier. Il s’implique rapidement au sein de l’UCC et deviendra président général en 1969. C’est sous sa présidence que l’UCC deviendra l’Union des producteurs agricoles (UPA), une organisation qui, avec l’adoption de la Loi sur les producteurs agricoles, deviendra la seule accréditée pour représenter tous les agriculteurs et agricultrices du Québec. Quelque temps après son passage à l’UPA, il a été nommé vice-président de la Commission de protection du territoire agricole du Québec.

Paul Couture (1921-)

8e président général, 1973-1979

Né à Saint-Augustin-de-Desmaures, Paul Couture s’installe à Saint-Prosper-de-Champlain en Mauricie où il deviendra producteur laitier, éleveur de chevaux et de bovins ainsi que producteur forestier. Très impliqué dans le monde coopératif et dans plusieurs organismes municipaux, il voit l’importance du rapprochement entre le coopératisme et le syndicalisme agricoles et n’hésite pas à tisser des liens solides entre les deux idéologies. Il a d’ailleurs assumé la présidence de la mutuelle d’assurance-vie Les Coopérants en même temps que celle de l’Union des producteurs agricoles. C’est sous sa présidence que seront adoptées les lois sur l’assurance stabilisation des revenus et sur le zonage agricole. Il a aussi participé aux pourparlers concernant le rapprochement des deux groupes de producteurs laitiers (transformation et consommation). Il a été admis au Temple de la renommée de l’agriculture du Québec en 1993.

Pierre Gaudet (1951-2018)

9e président général, 1979-1981

Producteur de grandes céréales biologiques dans les Bois-Francs, Pierre Gaudet est, à 28 ans, le plus jeune à être élu à la présidence dans l’histoire de l’UPA. Il partageait avec le ministre de l’Agriculture du temps, Jean Garon, la vision d’une agriculture prospère qui permette d’assurer nos besoins pour nourrir le Québec entier. C’est sous sa présidence que l’UPA décidera d’avoir sa Maison de l’UPA, un lieu qui regroupera tous les groupes affiliés et apparentés. Il participera à la fondation de la Fédération d’agriculture biologique du Québec (où il sera le 3président) puis, pendant plus de 25 ans, il sera très impliqué en politique municipale, participant notamment à la mise en œuvre du Plan de développement de la zone agricole de la MRC de Nicolet‑Yamaska.

Jacques Proulx (1939-)

10e président général, 1981-1993

Né à Saint-Camille, en Estrie, Jacques Proulx est devenu président de l’UPA après avoir été président de sa fédération régionale. Éleveur d’ovins et producteur laitier, il a su insuffler sa passion de la ruralité sur le plan économique, politique et environnemental. Il a notamment permis à l’UPA de se positionner à nouveau comme interlocuteur auprès des décideurs politiques, de créer UPA Développement international, et ouvert la porte aux Agricultrices du Québec. Il a reçu l’Ordre du mérite agricole en 1990 et fait Patriote de l’année en 1991. Il a de plus reçu le titre de Chevalier de l’Ordre national du Québec en 1995. Jacques Proulx a été président de Solidarité rurale de 1991 à 2008.

Laurent Pellerin (1949-)

11e président général, 1993-2007

Natif de Trois-Rivières et titulaire d’un baccalauréat en animation de groupes, Laurent Pellerin est le seul président à n’être pas né d’une famille d’agriculteurs. Il est plutôt un citadin qui, en 1972, a acheté une ferme abandonnée et y a développé une production céréalière et un élevage porcin. En 1985, il devient président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec puis prend la présidence de l’UPA en 1993. L’Union poursuivra ses activités de développement régional, mais établira des liens solides avec la population urbaine pendant sa présidence. Il a également été président de la Fédération canadienne de l’agriculture et à la tête de la direction générale du Conseil des produits agricoles du Canada. Il a été nommé Chevalier de l’Ordre national du Québec en 2005 admis au Temple de la renommée de l’agriculture en 2018 et admis au Temple canadien de la renommée agricole en 2019.

Christian Lacasse (1959-)

12e président général, 2007-2011

Né à Saint-Vallier-de-Bellechasse, Christian Lacasse se destinait à devenir médecin vétérinaire lorsque son frère aîné destiné à prendre la relève de la ferme familiale décède accidentellement. En moins de deux, il prend la décision de changer ses plans d’avenir et poursuivra les activités de la ferme laitière. À 25 ans, il est déjà fortement impliqué dans les organisations syndicales de sa localité, gravissant les échelons jusqu’à prendre la présidence de l’UPA en 2007. Pendant sa présidence à l’Union, il est résolument tourné vers l’avenir, ouvrant la porte à la modernisation de l’UPA. Pendant sa présidence, il réaffirme l’importance de la relève, fait une place aux fermes de petites tailles et aux productions émergentes et lance une vaste campagne de sensibilisation pour la pérennité de l’agriculture auprès du public. Il sera intronisé au Temple de la renommée de l’agriculture en 2015.

Marcel Groleau (1959-)

13e président général (2011-2021)

Natif de la région de Thetford Mines, Marcel Groleau a repris la ferme laitière familiale avec son frère Denis en 1988. Il s’implique dans le syndicalisme agricole tôt en présidant plusieurs organisations dont le Réseau laitier canadien, Alliance Semex, Valacta puis, en 2004, il devient président de la Fédération des producteurs de lait du Québec. Il est élu à la présidence de l’UPA en 2011 où il restera jusqu’en 2021. Pendant ces années, il sera aussi président de UPA Développement international et de la Coalition pour la souveraineté alimentaire en plus d’être aux conseils de la Fédération canadienne de l’agriculture, de Solidarité rurale, de l’Institut canadien des politiques agroalimentaires. Il a aussi participé à de nombreuses missions à l’étranger en suivi aux négociations d’ententes commerciales bilatérales et multilatérales, notamment celles de l’OMC. Il a été intronisé au Temple de la renommée agricole en 2023.

Martin Caron

14e président général, 2021-...

Producteur laitier à Louiseville, Martin Caron est président général depuis décembre 2021 et président d’UPA DI. Co-propriétaire depuis 1994 de la ferme familiale qui fait de la production laitière et céréalière. Il a été membre de plusieurs conseils d’administration, dont ceux de l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement, de La Financière agricole du Québec et du Centre d’études sur les coûts de production en agriculture, du Conseil de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec. Soucieux de la santé des producteurs et productrices agricoles, il a siégé au conseil d’administration d’Au cœur des familles agricoles et a travaillé en étroite collaboration avec le Comité de liaison de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail. Il a été président de l’Alliance Boviteq, du Centre d’insémination artificielle du Québec, de Semex Alliance et de la Fédération de l’UPA de la Mauricie.