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À pas de tortue

Publié le 3 février 2016 - Écrit par Fédération de l’UPA de la Montérégie

Catégorie :

  • Estrie
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Mots du président

Lorsque je fais le tour des dossiers à faire cheminer en 2016, il me semble que je me répète. À part la loi sur le bien-être animal adoptée en fin d’année et l’annonce de modifications aux programmes de sécurité du revenu à la mi-décembre, peu de dossiers ont évolué.

Nous sommes toujours en attente des rapports commandés par le ministre Paradis sur la relève et l’acériculture. Peu de signes de vie nous parviennent du MAPAQ malgré la présentation à l’automne du mémoire de la FRAQ sur les aspirations de la relève. Dans le cas de l’acériculture, l’attente d’une décision de la Régie des marchés agricoles en faveur de nouveaux contingents empêche l’industrie de progresser.

Silence pesant également dans les dossiers de la taxation municipale ainsi qu’au sujet de la proposition de limiter l’achat de terres à 100 ha par an.

Pourtant une étude de l’Institut du Québec, publiée en fin d’année, fournit tous les arguments au ministre pour l’aider à faire pression sur le Conseil des ministres. Des investissements en agriculture et en agroalimentaire permettraient de relancer l’économie du Québec. Tant en nombre d’emplois (10 %) qu’en pourcentage du PIB (10 %), ce sont les secteurs les plus susceptibles de créer de la richesse. On apprend aussi dans cette étude que 70 % de ce que l’agriculture produit au Québec est transformé au Québec, alors qu’au Canada cette proportion n’est que de 30 %.

Les rencontres de députés provinciaux effectuées en décembre et janvier avaient justement pour objectif de rappeler ces données ainsi que nos demandes telles que présentées dans un manifeste conjoint avec le Conseil de la transformation alimentaire du Québec. Le Plan économique du gouvernement du Québec doit stimuler l’investissement et l’innovation dans les entreprises agricoles et de transformation, augmenter l’investissement en recherche et répondre à la pénurie de main-d’œuvre.

Sur le plan fédéral, les dossiers du lait diafiltré et des compensations découlant des accords de commerces internationaux ne sont toujours pas réglés.

L’augmentation du coût des aliments causée en grande partie par la mauvaise météo au sud et la chute du dollar canadien favorise présentement la prise de conscience des consommateurs de la valeur de l’achat local. Il y a longtemps que l’on tient ce discours à l’UPA. Sera-t-il enfin entendu?

À l’échelle régionale, les difficultés d’accès à des services d’abattage multi espèces ou même bovins sont des dossiers pour lesquels les intervenants doivent trouver des solutions. Les longues distances pour faire abattre les animaux d’élevage augmentent les coûts, affectent la qualité et que dire des effets sur le bien-être des animaux.

En 2016, demeurons actifs sur tous les plans en tant qu’ambassadeurs de l’agriculture. La participation, l’implication et la prise de position du plus grand nombre de producteurs sont toujours positives pour l’agriculture.

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