Passer au menu Passer au contenu

Vous êtes sur le Site provincial, mais nous vous avons localisé dans la région : ###detected_region###

La Fédération de l'UPA de la Gaspésie - Les Îles demande aux élus de la Gaspésie d’inviter les organismes régionaux à participer à la recherche de solutions

Publié le 7 décembre 2014 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Gaspésie–Les Îles
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Le gouvernement du Québec a imposé une lourde responsabilité aux élus de la région, soit de revoir l’organisation du développement local et régional sous des paramètres d’austérité et de compression budgétaire. En réaction à ce mandat, la Fédération de l’UPA de la Gaspésie – Les Îles demande aux élus de la région d’inviter les organismes régionaux à vocation économique et sociale à participer à la recherche de solutions adaptées à la région.

Malgré des années difficiles, la Gaspésie – Les Îles a eu de belles réalisations : les créneaux d’excellences, le réseau de transport collectif, le plan numérique. Ces réalisations ont été possibles parce que la région avait un lieu pour échanger des idées, bâtir des consensus et se mobiliser dans l’action. La région a su parler d’une seule voix avec un plan structuré avec des objectifs sur le plan social, économique et environnemental. Nous avons vu les gens de la Gaspésie- Les Îles travailler ensemble avec cohérence sur l’ensemble du territoire grâce à la complémentarité de la CRÉ et des CLD.

Ce réseau d’organisme de développement a été bénéfique pour les secteurs d’activité économiques. Plus spécifiquement pour le secteur agricole, les ententes spécifiques, négociées avec la CRÉ et le gouvernement, ont permis à nos entreprises d’augmenter leurs revenus agricoles de 36% au cours des dix dernières années. Le soutien de la CRÉ et des CLD a contribué à réaliser des projets d’entreprises sur l’ensemble du territoire tel : la fromagerie Pied de vent, la ferme Bos G, la savonnerie du village, l’agneau nourri aux algues, le bœuf Gaspésie, les marchés publics et bien d’autres.

La situation engendrée par les directives gouvernementales est très préoccupante. Selon Christian Côté : « En dénigrant et en perturbant les structures de développement, il y a un risque majeur de perdre tout un savoir-faire qui s’était construit au fil des ans. Travailler ensemble demande des efforts. Les producteurs agricoles se souviennent encore du sort de la Laiterie Baie-des-Chaleurs. »