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Lac Saint-Pierre : vers une cohabitation durable entre l’agriculture et la faune

Publié le 13 octobre 2017 - Écrit par Fédération de l'UPA Outaouais-Laurentides

Catégorie :

  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Plus d’une centaine de producteurs agricoles des régions du Centre-du-Québec, de Lanaudière, de la Mauricie et de la Montérégie participent aujourd’hui à Trois-Rivières, en compagnie d’intervenants des milieux municipal, scientifique et gouvernemental (faune, environnement et agriculture), à une rencontre de consultation permettant d’identifier des moyens d’action pour assurer une cohabitation durable entre l’agriculture et la faune au lac Saint-Pierre.

« L’agriculture et la faune coexistent au lac Saint-Pierre depuis des siècles. Ces activités agricoles doivent être maintenues, d’autant plus qu’elles sont source d’emplois, d’activités économiques et d’occupation du territoire », a déclaré le deuxième vice-président de l’Union des producteurs agricoles, Martin Caron.

Le lac Saint-Pierre est toutefois caractérisé par une vaste plaine d’inondation. Au fil des années, il a été soumis à plusieurs stress qui ont perturbé l’écosystème. Il s’agit d’un problème complexe dont les causes sont multiples : détérioration de la qualité de l’eau par les activités industrielles, municipales et agricoles; modification du système hydrologique avec l’élargissement de la voie maritime, etc.

La rencontre d’aujourd’hui s’appuie sur une coopération respectueuse entre tous les intervenants concernés comme le souhaitaient les membres de la Table de concertation régionale du lac Saint-Pierre. La démarche actuelle est donc caractérisée à la fois par l’étude des problématiques et la recherche de solutions, dans une approche qui tient compte des facteurs sociaux, économiques et environnementaux.

« Ces dernières années, la plupart des recherches au lac Saint-Pierre se sont limitées aux problématiques et aux facteurs de stress sur l’écosystème. Trop peu d’efforts ont été consentis à la recherche de solutions acceptables pour tous les intervenants concernés. Les producteurs veulent faire partie de la solution » a complété M. Caron, précisant que les intervenants agricoles souhaitent une meilleure écoute ainsi qu’un plus grand recours à leur expertise.

Pour les producteurs, et comme le souhaitent les instances gouvernementales concernées, il est impératif d’adopter un plan d’action qui émane de tous les intervenants du milieu, incluant le monde agricole. Dans ce cadre, le plan d’action discuté aujourd’hui tout comme les solutions proposées, devront nécessairement favoriser l’adhésion des producteurs qui, depuis toujours, savent s’adapter et font preuve d’une résilience exceptionnelle.