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Valorisation et promotion des aliments biologiques : il faut aller plus loin

Publié le 30 mai 2016 - Écrit par l'UPA

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L’Union des producteurs agricoles (UPA) ne peut qu’accueillir favorablement l’aide financière de 600000 $ sur une période de 3 ans à la Filière biologique du Québec pour la mise en œuvre d'une campagne de valorisation et de promotion des aliments biologiques québécois, annoncée ce matin par le gouvernement du Québec. Cette aide va dans le bon sens, mais il faudra toutefois aller plus loin et investir davantage.

« La demande pour les produits biologiques est en croissance et de plus en plus d’agriculteurs prennent ce virage. Mais des montants plus substantiels et des programmes adaptés aux enjeux spécifiques du secteur de la production sont nécessaires pour répondre à la demande avec des produits québécois »

a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau, tout en rappelant qu’une part importante des aliments biologiques consommés au Québec est constituée de produits importés.

L’Union, de concert avec la Filière biologique du Québec, a mis en place la Table de développement de la production biologique pour tenter d’augmenter l’offre de produits québécois et de profiter de ce marché en croissance. La Table est d’ailleurs toujours en attente d’une participation financière du MAPAQ pour assurer son fonctionnement à long terme.

Qu’il s’agisse de produits d’assurance-récolte ou de gestion des risques, il faut des outils propres au secteur et, surtout, des programmes de partage des risques pour la période de transition du conventionnel au biologique. C’est la période la plus critique pour un producteur qui décide de se diriger vers cette production. Également, il faut développer un réseau d’expertise pour aider les

producteurs qui rencontrent des problèmes techniques. La reconduction du Programme d’appui pour la conversion à l’agriculture biologique, qui aide financièrement les producteurs à pallier les pertes liées à la précertification en fonction du type de production, s’avère une bonne nouvelle, mais il faut aller beaucoup plus loin.

Le groupe de travail MAPAQ-UPA-FADQ (Financière agricole du Québec) sur la sécurité des revenus a d’ailleurs formulé des recommandations détaillées pour soutenir davantage le développement de la production biologique. Après plus d’un an d’attente, il y aurait lieu d’y donner suite, d’autant plus que la production biologique a été identifiée comme une priorité ministérielle pour l’année en cours. Autrement, ce sont nos compétiteurs étrangers qui continueront de profiter des opportunités.

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