Saint-Eustache, le 27 septembre – À la suite de la fermeture d’entreprises agricoles sur son territoire, la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides rappelle aux intervenants du monde agricole la nécessité de trouver des solutions concrètes, rapides et flexibles. En effet, au fur et à mesure que nous nous avançons dans la saison des récoltes, il ne serait pas surprenant de voir le nombre de fermes se trouver dans une situation financière précaire. Dans l’objectif de préserver l’expertise agricole, mais aussi notre souveraineté alimentaire, la Fédération appelle à plus de flexibilité et un plus grand accompagnement, tant des institutions publiques que privées.
« La fermeture des Jardins de la Pinède la semaine dernière est un symptôme à une problématique encore plus grand. L’agriculture québécoise est sous pression de toutes parts et les gouvernements doivent être au rendez-vous afin d’aider notre secteur », soulève Stéphane Alary, président de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides.
La pression financière induite par la hausse des taux d’intérêts et l’inflation ont durement affectés les productrices et producteurs. Cela va sans dire, la météo extrême des derniers mois a grandement nui aux cultures et les programmes traditionnels d’aide aux entreprises ne suffisent plus à répondre à la demande. Les décideurs publics doivent prendre cette situation au sérieux et trouver des solutions, en concertation avec les partenaires du milieu agricole, afin de juguler les fermetures et préserver l’expertise agricole.
« La pénurie de main-d’œuvre et l’exode d’expertise au sein des institutions publiques comme le MAPAQ et la FADQ fait mal en région, d’autant plus que les budgets alloués à leur fonctionnement ne font que régresser. Le secteur agricole doit devenir une priorité des gouvernements. On nourrit le monde trois fois par jour, faut-il le rappeler », signale Stéphane Alary, président de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides.
Du même souffle, la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides rappelle aux producteurs et productrices agricoles sur son territoire d’action que les représentants des syndicats locaux sont là pour être la courroie de transmission des problèmes vécus sur le terrain. Elle invite les producteurs à ne pas hésiter à les contacter.